Septembre / décembre 2019 - résultat de la 1ère phase de concertation
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Contribuer à une transformation de qualité en intégrant les attentes sociétales et les avancées de la recherche
Les industriels de l’agroalimentaire ont commencé à revoir la formulation de leurs produits pour tenir compte des alertes sanitaires auxquelles les consommateurs sont de plus en plus attentifs. Le concept de “sans” connaît ainsi un véritable développement (sans parabène, sans OGM, sans bisphénol,...). Les recettes sont également revues pour diminuer sel, sucre et gras.
Pour autant ce mouvement qui va assurément dans le bon sens reste compliqué en raison des incertitudes auxquelles il faut faire face : par quoi remplacer les additifs incriminés quand leur simple suppression semble difficile (modification de texture, d’aspect ou de goût)? Le remplacement ne peut-il conduire à substituer un produit aux effets inconnus et potentiellement identiques à ceux du produit retiré (comme on le craint pour le bisphénol qui remplace le bisphénol A) ? Comment avoir une connaissance réelle d’une éventuelle nocivité d’un aliment quand on ne sait rien des effets cocktails provenant de l’interaction entre les composants d’un produit ? Comment mieux prendre en compte les questions de métabolisme et les maladies autres que les cancers ?
La recherche, particulièrement présente sur le territoire lyonnais avec le Centre Européen sur la Nutrition et la Santé (CENS) doit pouvoir être davantage mise en relation avec les industriels pour proposer une “transformation de qualité”.
Dans 10 ans, grâce aux préconisations de ce chantier, quels protocoles de mise en marché de nouveaux produits transformés a-t-on pu concevoir avec les industriels ? Quelles nouvelles garanties sont apportées aux consommateurs ? Qu’est-ce qui aura changé par rapport à la situation actuelle, qu’est-ce qui aura pris de l’ampleur ? Quel rôle y jouerons-nous ?
Questions sur les modalités d’action :
- Quel événement mettre en place pour informer et inciter les industriels à intégrer dès l’amont les apports des recherches et des solutions existantes ? Comment les aider à anticiper les risques de demain ?
- Sur quels chantiers prioritaires proposer de nouveaux protocoles de conception de produits intégrant les avancées scientifiques et permettant de réduire l’usage d’additifs nocifs ?
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