Convivialité, Alimentation Durable et Précarité
#PATLY Comment faire de la convivialité un facteur d'amélioration de l'alimentation pour tous ?
ALIMENTATION ET CONVIVIALITÉ
- Article "Partager n’est pas manger" : le point de vue critique du philosophe Olivier Assouly, spécialiste de l’alimentation.
- Article "L'alimentation et les Français : convivialité et partage" : Considérations générales. Quelques chiffres. Etat des lieux de la dichotomie convivialité versus fast food.
- Article "Pour les Français, alimentation et plaisir sont intimement liés" où l'on parle d'une enquête sur le plaisir de manger et la convivialité, background culturel des français.
- Article "La culture du repas" : le modèle français et sa culture du repas en question, entre rapport spécifique à l’alimentation et démarche industrielle & commerciale, au détriment de la qualité.
- Article "La convivialité, un concept politiquement correct ?": le concept de convivialité en question.
- https://www.francetvinfo.fr/economie/les-francais-passent-plus-de-deux-heures-a-table-par-jour-un-record-dans-l-ocde_2654932.html temps passé à table : les méditerranéens champion du monde.
AMÉLIORER SON ALIMENTATION PAR LA PARTAGE
- Article sur "Les cantines solidaires : le partage au coeur des repas" : les repas collectifs revisités au 21e siècle, entre solidarité, convivialité, chasse au gaspi et bien manger.
- Site de l’association Cuisine partagée : pour apprendre à cuisiner sainement en s’amusant !
- Article sur "Les petites cantines, un antidote à la solitude des grandes villes" et le site de l'association Les Petites Cantines : une cuisine en bas de chez vous pour accueillir, rencontrer et partager.
- Article "Solidarité & alimentation : quand les chefs s’engagent au nom du partage" : quand des grands noms de la gastronomie mettent leur notoriété au profit d’actions qui leur tiennent à cœur.
- Site de l'association Hop Hop Food : projet mettant l’entraide et la solidarité au service de la convivialité, d'une consommation alimentaire variée et de quatilé.
CONVIVIALITÉ VS SNACKING
La convivialité en France, est un des aspects fondamentaux de la culture de la table . En effet, un repas réussi se mesure aussi dans sa capacité à être un moment agréable, d’échange, de partage .
Malheureusement, les modes de vies n’évoluent pas dans un sens permettant de conserver cette valeur essentielle qu’est la convivialité. Une des principales conséquences de ce constat est la réduction du temps imparti pour déjeuner. Les modes de consommations s’en trouvent modifiés et la volonté de faire de la convivialité une des conditions d’un repas réussi semble correspondre à une autre époque. “Le repas à la française” inscrit au patrimoine mondial immatériel de l’humanité n’est-il qu’une image d’Epinal ? Le peu de temps disponible pour se restaurer implique une ruée vers le snacking qui induit souvent une certaine solitude : “moi et mon sandwich” et "le snacking s'inscrit au cœur du modèle alimentaire français".
Les projets type cuisine partagée/ petite cantine, même s’ils essaiment dans toute la France, apparaissent comme des trompe l’oeil. La disponibilité qu’ils nécessitent en font de véritables petits îlots de résistance face à la tendance générale. En effet, même si les français sont les champions du monde du temps passé à table, ⅓ d’entre eux déclare ne pas manger autour de leur table de salle à manger ou de cuisine et le plus souvent en solitaire.
Les projets de type Petite cantine ou Cantine partagée ne sont pour autant pas les seuls qui témoignent d’une résistance à la tendance générale. Même son ennemi juré le snack cherche à redorer son blason. Au départ, snackable (= manger pratique), il évolue en right snack = manger raisonné. Après avoir proposé une évolution fonctionnelle qui évolue elle-même éthiquement, le snacking peut être également snackissime = manger beau. (voir l'article "Le magasin bio doit-il développer une offre snacking ?" : le Snacking véritable contre tendance de la convivialité. Piste de réflexion : Comment allier les deux ?).
Serait-il possible que cette pratique alimentaire incontournable puisse être snack friendly ?
En effet, même si le snacking est par défaut incompatible avec la notion de convivialité, ne pourrait-on pas envisager que cette pratique inévitable puisse-être axée davantage sur le partage et la convivialité ? Lieux dédiés axé sur l’ergonomie où le temps gagné sur l’acte de manger pourrait être utiliser pour discuter et échanger.
- Des ateliers culinaires pour promouvoir les aliments locaux auprès des jeunes et de leur famille en milieu institutionnel à Montréal seront développés et déployés.
- L’intention est d’outiller ces intervenants scolaires pour les soutenir dans l’animation d’ateliers culinaires et pour qu’ils intègrent davantage d’aliments sains et locaux. À des fins éducatives, les enfants sont invités dans ces ateliers à, entre autres, laver, parer et couper des fruits et des légumes frais pour la réalisation de recettes nutritives, contrairement au recours de plus en plus fréquent à des aliments transformés (précoupés et prélavés) par les services et concessions alimentaires.
- Améliorer l’accès à des aliments sains, locaux et à juste prix à travers un dispositif de mise en marché ancré dans les communautés. Implanter deux nouveaux marchés solidaires aux abords des stations de métro.
- Favoriser la mobilisation citoyenne vers le développement de systèmes alimentaires inclusifs et solidaires dans les milieux locaux.
- Partage et transformation des aliments au sein de la communauté : Offrir et soutenir des occasions aux membres de la communauté de produire de la nourriture, de préparer des repas et de conserver leur récolte ensemble.
- Afin de sensibiliser les citoyens, de nombreux outils sont disponibles (calendrier saisonnier des fruits et légumes, application "Recettes 4 saisons" pour découvrir le calendrier et les recettes, etc.) et continueront à être développés dans les années à venir. Mais une approche complémentaire est nécessaire : la stratégie prévoit le développement d'ateliers pratiques, qui font partie de leur vie quotidienne et qui tiennent compte de leurs spécificités sociales et culturelles. L'occasion d'essayer "Good Food" et de trouver des réponses à leurs questions.
- Les municipalités et les centres de protection sociale ont déjà apporté leur contribution avec des actions "Agenda 21 local" impliquant les citoyens et les organisations locales. Diverses initiatives donnent naissance à des " Quartiers durables citoyens " : production locale, groupements d'achat, ateliers de cuisine, etc. Activités qui rapprochent les gens, renforcent les liens sociaux et encouragent souvent le développement d'actions totalement indépendantes. La Région développera ces en soutenant ces acteurs et promoteurs de projets.
- La nourriture durable est souvent perçue comme étant chère et difficile à trouver (Où peut-on la trouver ? trouvé ? Comment reconnaître les aliments durables ? Quelle est la valeur des étiquettes ? Pourquoi est-ce que c'est plus cher ?). Il est donc important de le définir clairement en termes d'impact, de plaisir et de la santé, mais aussi de rappeler son potentiel économique pour la Région bruxelloise.
- La découverte de la "bonne cuisine" implique des projets locaux, des dossiers des promoteurs de projets, des événements, etc. qui permettent de découvrir ses véritables atouts (dégustation, ateliers de cuisine locale...), recettes pour les restes de nourriture, le potager, etc.) L'objectif de la stratégie est de faire en sorte qu'elle un concept cohérent et encourager l'engagement de tous à l'égard de ce qu'il peut offrir en termes de de la qualité de vie.
- Promouvoir l'importance d'une bonne alimentation pour les personnes âgées en encourageant une meilleure coordination et collaboration entre les autorités locales, afin de maximiser le rôle de la bonne alimentation dans l'allégement du fardeau de la malnutrition et de l'isolement social pour le NHS.
- Pour aider les gens à en apprendre davantage sur les aliments sains et la façon de les cuisiner, chaque arrondissement de Londres devrait avoir au moins un centre alimentaire communautaire situé dans un centre communautaire, une école ou un centre pour enfants existant (idéalement, un par secteur clé de privation). Il pourrait s'agir d'un café et d'une cuisine communautaires où des programmes tels que des clubs de cuisine, des repas de vacances, des clubs de déjeuner et des services de garde-manger FareShare sont offerts en augmentant les connaissances et les compétences ainsi qu'en soutenant et en desservant les communautés désavantagées.
- Les écoles devraient identifier et soutenir les enfants et les familles vivant dans la pauvreté alimentaire avec le soutien des autorités locales. Il peut s'agir de cours de cuisine avec les parents, d'identifier les enfants qui pourraient avoir besoin d'aide pour des projets de lutte contre la faim pendant les vacances, de partager avec les familles la nourriture inutilisée des repas scolaires, de dispenser une éducation sur la nourriture et les dates de péremption et de péremption et l'examen de l'offre de technologie alimentaire en les écoles secondaires.