Septembre / décembre 2019 - résultat de la 1ère phase de concertation
#PATLY Consultez la contribution des acteurs territoriaux pour le PATLY
Note préparatoire au titre du Conseil de développement
A la suite de la première réunion du 16 septembre, et après avoir pris connaissance d’un premier inventaire d’actions en cours émanant de Michel Buisson (FILAP Vaulx) et de l’esquisse d‘une contribution d’associations établie par Cécile Fau (GESRA) et Lorana Vincent (VRAC) [documents joints], nous mettons en débat les réflexions suivantes en souhaitant l’élaboration d’une potentielle fiche d’action PATLY sur le thème indiqué.
Objectif :
Améliorer rapidement l’accès au plus grand nombre à une alimentation saine et durable, tout particulièrement dans les quartiers populaires.
La dimension qualitative, saine et durable, et pas seulement quantitative, de l’alimentation visée est décisive. De même, dans une perspective de pouvoir d’agir, il est important que les habitants se réapproprient leur mode de consommation alimentaire.
Constats de départ :
. De nombreuses initiatives émanant d’acteurs de statuts et de rôles très divers en direction d’une multiplicité de personnes en situations elles-aussi très différentes de précarité (ayant ou non recours à l’aide alimentaire…).
. L'incontestable fragilité de ces actions, souvent initiées sur appels à projet non renouvelés, soutenues par des institutions différentes (Etat, ARS, CAF, Métropole, communes…). Ce qui tend plutôt à « précariser les structures qui soutiennent les précaires ».
. La non-coordination, voire parfois la concurrence et mise en concurrence, de ces actions, des structures qui les portent et des institutions qui les soutiennent.
. Leur non-exhaustivité et insuffisance à couvrir les besoins de l’ensemble des publics et territoires concernés.
Question centrale :
Comment permettre un développement coordonné et efficace de ces actions à valeur de politiques publiques sur l’ensemble des territoires prioritaires (QPV et autres) en soutenant de manière pérenne les structures qui les mettent en œuvre ?
Orientation retenue :
. La démultiplication des actions existantes ainsi que la mise en place de nouvelles actions, permettant des changements d’échelle et de nouveaux modèles économiques, sont indispensables pour intervenir au plus près des besoins, dans la proximité, et doivent être coordonnées dans un plan d’action métropolitain territorial.
. Il s’agit donc d’élaborer à l’échelle de la Métropole une véritable « politique alimentaire de territoire » susceptible de pérenniser et généraliser les expérimentations réussies via des financements pluriannuels de celles-ci.
. En tenant compte de la diversité des publics et des acteurs spécifiques à chacun des territoires.
. En intégrant une dimension « éducation populaire et culture de l’alimentation » au même titre que l’accessibilité à des produits durables et de qualité.
Propositions :
. L’atelier Planification et déserts alimentaires du 13 décembre abordant le niveau macro pourrait notamment viser à une cartographie des publics et acteurs à l’échelle de la Métropole
. Le chantier du 27 novembre pourrait proposer que soient engagées des expérimentations coordonnées des différents acteurs disponibles (ou à impliquer) dans une démarche innovante sur 3 ou 4 territoires à identifier : prioritairement QPV (à Vaulx, Villeurbanne, Saint Fons, Bron…) ; mais également un territoire qui n’est pas en politique de la ville (ex. : action de MDM à Lyon 3 ou ailleurs).
. Pour chacune de ces expérimentations seraient à identifier dans chaque territoire : le « système d’acteurs » concerné (dont un chef de file à définir ?) et les types d’actions avec les divers « modèles économiques » adaptés (diversité des produits, mode de distribution, place du bénévolat, importance du soutien requis des diverses institutions publiques…).
. Après deux ou trois ans, une généralisation serait à engager sous forme d’une « politique métropolitaine d’alimentation saine et durable pour les publics en situation de précarité » (à l’image de la « charte de coopération culturelle »). En fait, on devrait ainsi arriver à une forme de contractualisation entre la Métropole et les acteurs.
Tout ceci à discuter, s’ils le veulent bien, par les autres participants à la rencontre du 27 novembre à partir de leurs propres situations, contraintes et motivations.
HJ et JPM (22/11/19)
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