Savoir-faire et attractivité des métiers de l'alimentation
#PATLY Comment rendre attractifs les métiers en tension de l’alimentation ?
Le meilleur moyen d’accéder au savoir est la formation. Il en existe un certain nombre, en voici quelques unes.
NOUVELLES PRATIQUES
- "Les Savoureux Compagnons" (le site, la communauté) est un collectif dont le but est de "collaborer, mutualiser les intelligences, compétences, matériels, idées" pour une meilleure alimentation, "le tout dans le plaisir et la bienveillance". Il contribue à partager des pratiques pour se co-former en situations très diverses (restauration éphémère, régulière, collective, etc.). A l'origine de l'Université des Savoureux compagnons, ils ont proposé des formations, conférences, ateliers tous les jours pendant un mois. Valentin Luiggi, initiateur du collectif, prône une formation passant par le partage des pratiques en situation "de la terre à l'assiette".
- "E-formation : un MOOC sur la qualité des aliments" : formation de qualité gratuite, dédiée aux petites entreprises, enseignants et étudiants qui souhaitent optimiser leurs connaissances. Elle est proposée par l'association Actia, qui fédère les activités des instituts techniques de l’agroalimentaire.
RECONVERSION ET FORMATIONS "CLASSIQUES"
- "ADEMA (Accès des Demandeurs d’Emploi aux Métiers Agricoles)" est un dispositif de découverte des métiers de l’agriculture, de la viticulture et du paysage. C'est un stage de formation professionnelle pour personne en reconversion.
- "Graines d'Emploi" propose aux agriculteurs et aux publics en recherche d’emploi agricole, un parcours vers l’emploi simplifié. Cette association est née de la mutualisation au sein d’une association des ressources et des compétences de la Chambre d’agriculture, la FDSEA, CERFRANCE, AGRIEMPLOI69, le service de remplacement du Rhône et les Jeunes Agriculteurs.
- "ACTALIA Sensoriel" Le technopôle des professionnels de la restauration (formation, R&D, bureau d'études).
- Diffusion des connaissances en saine alimentation pour tous (formation pour les organismes en solidarité alimentaire)
- Dans les divers arrondissements et municipalités de l’île de Montréal, de nombreux acteurs ont déjà mis en place plusieurs initiatives qui contribuent à l’amélioration de l’accès physique à une saine alimentation.
- Le projet pilote «Dépanneur Fraîcheur» a comme objectif principal de favoriser l’accès physique à une saine alimentation.
- Inscrit au plan d’action du comité des partenaires du Système alimentaire montréalais 2014-2016 et bénéficiant de l’appui de la Direction régionale de santé publique de Montréal et de Québec en Forme, l’initiative vise à accompagner des propriétaires de dépanneurs situés dans des quartiers mal desservis dans l’amélioration de leur offre alimentaire, plus particulièrement en fruits et légumes frais, notamment par l’entremise d’outils de mise en marché et de communication, ainsi que par un soutien logistique et d’approvisionnement. Ce commerce qui dépanne, qui reste ouvert tard et qui témoigne de la vie de son quartier fait partie de la solution.
- Faciliter la consolidation de toutes les composantes et activités nécessaires à la gestion d'un système alimentaire durable et promouvoir la production et la consommation locales de produits frais et de nourriture de qualité saisonnière.
- Faciliter la création de réseaux universitaires nationaux, européens et internationaux pour l'échange de connaissances agroalimentaires ayant des connotations ou des implications liées au système urbain.
- Promouvoir la création de partenariats entre les organisations impliquées dans la recherche scientifique (universités, centres de recherche, etc.) et les parcs technologiques nationaux, européens et internationaux.
- Tester directement ou faciliter la mise à l'essai des innovations produites par le système de recherche agroalimentaire, grâce à la collaboration avec les organismes publics, privés ou à but non lucratif.
Les idées abondent dans le domaine de l'alimentation durable : de nombreux projets sont en plein essor et les initiatives locales ont parfois un grand impact. Dans un processus de plein développement, animé par la motivation des citoyens, il est essentiel d'activer un processus de partage d'expériences.
- Les acteurs publics, privés et associatifs, aux échelles locale, régionale, nationale et internationale, peuvent être des sources d'inspiration précieuses. Toutes ces expériences et bonnes pratiques seront rassemblées sur le portail www.goodfood.brussels
- Par ailleurs, des rencontres annuelles entre acteurs locaux seront organisées : les professionnels pourront échanger leurs expériences, découvrir les résultats d'études récentes et discuter de leurs propres projets. D'autres opportunités d'échanges seront disponibles, en particulier pour les réseaux locaux (citoyens et bénévoles), les acteurs publics (municipalités, centres sociaux publics, acteurs de l'éducation, etc.) et en encourageant le développement d'ambassadeurs citoyens "Good Food".
- Les projets futurs devront avoir une approche collaborative et la veille aidera à définir les bonnes pratiques à reproduire ou à optimiser pour développer notre système alimentaire. Ils aideront à créer de nouveaux métiers - et peut-être même à encourager de nouvelles vocations - et la formation aux métiers traditionnels de l'alimentation durable se poursuivra.
- Une plate-forme régionale "alimentation et agriculture" contribuera à renforcer la coopération entre les organismes publics régionaux. La stratégie prévoit également une mise en réseau des acteurs de la chaîne alimentaire, de la production à la consommation, afin d'encourager les projets collaboratifs.
Sa mise en œuvre impliquera une collaboration régulière avec les partenaires, citoyen.ne.s et acteurs économiques. Elle s’envisage au-delà des limites territoriales de la ville et invite à construire un nouveau modèle à l’échelle de la métropole, de la région et des territoires ruraux.
- Mobiliser les acteurs publics et privés pour améliorer la résilience du système alimentaire parisien.
- Créer un système d’information dynamique sur les ressources alimentaires et les lieux de stockage du bassin parisien.
- Développer une logistique d’approvisionnement alimentaire résiliente.
- Améliorer la mise en relation entre producteurs et acteurs des filières alimentaires via une plateforme et une instance d’échanges.
- Collaborer avec les principaux organismes, institutions et bailleurs de fonds pour aider à établir des priorités et à conjuguer les mesures visant à réduire l'insécurité alimentaire et la faim, notamment en pilotant les travaux avec les écoles pour lutter contre la pauvreté des enfants.
- Encourager les arrondissements de Londres à travailler en partenariat avec le secteur tertiaire et d'autres pour réduire l'isolement social des personnes âgées et des personnes en situation de handicap en leur offrant des possibilités de restauration collective.
- Travailler avec le Partenariat de Londres sur les changements climatiques et d'autres partenaires pour mesurer les émissions de la résilience du système alimentaire londonien et concevoir des politiques intersectorielles visant à accroître la capacité d'adaptation du système alimentaire à cette résilience.
- Les entreprises, les autorités locales et les autres organismes du secteur public devraient augmenter le nombre d'entreprises, d'autorités locales et d'autres organismes du secteur public pour la quantité d'aliments locaux, saisonniers et durables qu'ils achètent, et mesurent leurs progrès de fournir un meilleur équilibre entre les aliments d'origine végétale et les aliments à base de viande et de produits laitiers.